STOCK (Johann Christian). Dissertationum Philosophicarum De Partibus Hominis Essentialibus Prima de Anima Rationali… Et : Dissertationum Philosophicarum De Partibus Hominis Essentialibus Secunda de Corpore Humano… Ienae, Litteris Hornianis. Deux fascicules brochés, sans couverture, chacun extrait d’une reliure. Tranches colorées (bleu, rouge). 166×200 et 157×193 mm. 40 et 23 pages.

300 euros

Ces fascicules publiés les 9 août et 27 septembre 1732 se rapportent indirectement aux discussions sur le vampirisme. Probablement s’agit-il d’éditions originales, vu les dates auxquelles ils ont été publiés. L’ensemble forme une étude sur les deux parties essentielles constitutives de l’homme (l’âme rationnelle et le corps humain), qui prolonge la Dissertatio physica De cadaveribus sanguisugis, que l’auteur fit paraître le 13 mai, la même année. Dans cette première publication dont nous ne disposons pas, Stock s’attachait en tant que médecin à décrire divers signes pouvant laisser croire à l’existence de morts-vivants (absence de traces de putréfaction, croissance des cheveux et des ongles…), avant de se lancer dans une longue série de références à divers auteurs anciens et modernes en lien avec les deux composantes de l’homme. Il concluait par cette phrase : « Sufficiant hæc innuisse, cæteris in proximam occasionem reservatis » (« Ces choses ayant été suffisamment mentionnées, les autres sont réservées pour une prochaine occasion. »)

Le début de la préface de la première de nos plaquettes (écrites cette fois en qualité de philosophe) indique : « Occasione dissertationis novissimæ, quæ de cadaveribus sanguifugis fuit, de partibus essentialibus, quibus homo constituitur, disserendum fuit, eumque nonnisi duas habere, demonstratum », c’est-à-dire : « À l’occasion de la dernière dissertation, qui traitait des cadavres sanglants, il était disserté des parties essentielles dont l’homme est constitué, dont il était démontré qu’il n’y en avait que deux. »

Antoine Faivre indique que selon Stock, il fallait reconnaître dans le vampirisme l’influence du démon et surtout des cauchemars nocturnes (Les Vampires, pages 156-157. Voir aussi la fiche du traité d’Harenberg).

Notons qu’il figurait dans le recueil de la librairie BMCF un texte de Vogt intitulé Der eingeschlichene, nun aber wieder ausgemertzte dritte Theil des Menschen, que l’on peut comparer à certains égards à ceux-ci puiqu’il s’agit d’une étude médicale dans laquelle deux passages se réfèrent [très] brièvement à la question du vampirisme.

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