Article de 7 pages intitulé Notice sur les clous dits clous de vampires trouvés sous la chapelle de Tergnée (Farciennes), daté du 13 novembre 1874 extrait du Tome VII de Documents & rapports de la Société Royale Paléontologique et Archéologique de l’arrondissement judiciaire de Charleroi fondée le 27 novembre 1863 (Hector Manceaux ; 1875). 151×227 mm.
60 euros
Les feuillets sont tenus par une bande de papier ancien collée le long de la charnière. La pagination va de 399 à 405. Rien d’autre que l’article ne figure sur ces feuillets (le verso du dernier est blanc).
L’auteur, Jos. Kaisin, revient sur une découverte faite en 1851 lors de la démolition d’une grande chapelle, à Farciennes (Belgique), « bâtie ou rebâtie dans la seconde moitié du XVIe siècle ». Cinq cercueils, dont il ne restait guère plus que des débris, se trouvaient sous le chœur, à faible profondeur. Les corps – trois adultes, deux enfants – avaient été transpercés au niveau de la poitrine par des clous « énormes » de longueurs 68 cm et 49 cm. Ces clous furent appelés « clous de vampires ». L’auteur de l’article s’interroge à ce sujet et propose un petit historique du vampirisme. Puis : « On n’a jamais entendu parler d’enfants vampires, cela était contraire aux préjugés populaires » [il fait erreur : voir le rapport Flückinger]. « Les vampires, suçant le sang des vivants, vivant au milieu d’eux, marchant, serrant les dormeurs à la gorge, devaient être des adultes. […] Nos pères croyaient tous aux sorcières, mais rien n’indique qu’ils crussent aux vampires, au XVIe siècle du moins. […] Ces clous ne sont-ils pas la marque d’une pratique religieuse ? Ne les a-t-on pas placés là en mémoire, par exemple, de la passion du sauveur ? »
On trouve sur Internet des pages évoquant cette découverte.