ALEXANDRI (Vasile). Poésie roumane. Les Doïnas, Poésies moldaves. Traduites par J.-E. Voïnesco. Paris, De Soye et Bouchet, Imprimeurs, 1853. Un volume broché de 111 pages (96×153 mm). Les couleurs du brochage sont passées, le dos est insolé et fendillé, mais solide. Quelques rousseurs, sans gravité. Édition originale.

250 euros

Plusieurs poèmes de cet intéressant recueil baignent dans une atmosphère fantastique. C’est le cas bien sûr de La croix abandonnée ou le Strigoï (Vampire)*, qui figure dans Dracula’s Brood : Neglected Vampire Classics, l’une des anthologies de l’Anglais Richard Dalby qui, en 1986, avait fait connaître l’édition islandaise de Dracula, en traduisant sa préface. Dans La vieille Kloantza et Kraiu-Nou ou la nouvelle lune, il est question de Baba Cloantza, une sorte de sorcière pouvant jouer le rôle de prophète, de guérisseuse, de démon…

Quelques autres titres : La Fée des montagnes, légende roumane ; La source enchantée ; L’heure fatale

Ce recueil peu courant a été réédité et augmenté, en 1855. La même année, est paru Ballades et chants populaires de la Roumanie, du même auteur.

Voir : Simona Ferent, « Baba Cloantza, la Yaga édentée du folklore roumain », Revue Sciences/Lettres, mis en ligne le 16 janvier 2016.

« “…ô pauvre jeune fille, fuis à la tombée de la nuit, fuis le bel étranger à la voix caressante.” » (Kraiu-Nou ou la nouvelle lune)

* Les croyances roumaines ne font pas état de vampires à proprement parler – ceux-ci étant slaves – mais de créatures comparables, dont le strigoï.

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