BOURQUELOT (M. F.). Recherches sur la lycanthropie. 1849. Broché, couverture ancienne gris-bleu sur laquelle le titre et le nom de l’auteur sont indiqués d’une écriture 19ème. Les fils du brochage sont absents. Non rogné. 70 p. et 1 ff. blanc (142×223 m).

300 euros

Tiré à part du XIXe volume des Mémoires de la Société des antiquaires de France.

Bourquelot discute d’abord des croyances antiques aux métamorphoses. Il s’intéresse bien sûr à Ulysse et aussi, notamment et sans surprise, à : Apulée, Pline, Virgile, Lycaon, Pétrone (pages 1-16).

Puis il traite du rapport de la médecine à la lycanthropie dans l’antiquité. « Ainsi, pour résumer […] en dehors du dogme sacré, la croyance à la lycanthropie paraît être dans l’antiquité presque exclusivement populaire. Les gens sérieux … Hérodote … se défendent de la partager et la tournent en ridicule ; les médecins l‘expliquent comme une maladie naturelle et sans recourir aucunement au merveilleux […] le peuple l’accepte. Il croit aux loups-garous, aussi bien qu’aux autres métamorphoses que les magiciens se vantent d’opérer ; il les fuit, il en a peur, et c’est lui qui raconte en tremblant ces contes lugubres, dont les gens de lettres et les savants ont porté jusqu’à nous le souvenir. »

Sont ensuite évoqués ou commentés : les opinions des premiers chrétiens, celles de démonologues, des exemples classiques de lycanthropie parmi lesquels quelques procès, les lais de Marie de France, Gaston Phoebus… L’auteur conclut au rôle important joué par la folie (celle du loup-garou).

[photos visibles sur Abebooks, en attendant de compléter cette fiche]

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