[Coleridge, Christabel] MILOSZ, O. W., Chefs d’œuvre Lyriques du Nord : Angleterre, Allemagne. Un volume broché de 208 p. et 1 ff. (achevé d’imprimer). Paris, Figuière, 1912. Édition originale. 120×190 mm. Quelques défauts au brochage, surtout au second plat (trous, déchirure recollée), mais bon exemplaire. Sur le feuillet de garde : « Hommage de l’auteur » (tampon)

150 euros

Outre des poèmes de Lord Byron, Percy Shelley, Dante Gabriel Rossetti, Goethe et Schiller, ce volume contient Christabel, de Coleridge (p. 86-106). Il s’agit à notre connaissance de sa première traduction française. Pour sa part, Ancient Mariner en avait connu quatre au cours du XIXe siècle.

Comme le rappelle Daniela Soloviova-Horville, Percy Shelley fut pris d’un délire hallucinatoire lors de la lecture de Christabel par Byron, durant le fameux séjour de juin 1816 à la villa Diodati. Cette scène impressionna fortement les assistants. En tout état de cause, dans la nouvelle de Polidori, le serment qu’Aubrey donne au vampire de ne pas divulguer son identité durant un an et un jour rappelle le charme puissant qui lie Christabel à Geraldine dans le poème. Il en est de même pour la force mystérieuse qui empêche Christabel de communiquer à son père ce qu’elle sait au sujet de sa belle invitée. (D. S-H., p. 245 et 231-235)

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