DAVANZATI, Giuseppe. Dissertazione sopra I vampiri di Gioseppe Davanzati, Fratelli Raimondi, Napoli, 1774. In-8, (xxxi), 230 p., 1 ff. blanc (P4), 1 ff. (Lettera sopra la Riforma delle feste…), 14 p. Suivi de : VAN SWIETEN, Gerard. Considerazione intorno alla pretesa magia postuma per servire alla storia de’ Vampiri. Napoli, Presso Giuseppe Maria Porcelli, 1781. In-8, 38 p. 124×192 mm pour les deux ouvrages, reliés en un volume en vélin (reliure de l’époque). Des rousseurs, plutôt modérées [les exemplaires du premier titre sont parfois, voire souvent, très atteints, mais ce n’est pas le cas ici]. L’intérieur est globalement bien conservé. Taches aux p. 14-17 du second ouvrage et au titre. Le titre écrit à l’encre au dos de la reliure est en partie effacé. On lit : « Davanzati (…) Vampiri ». Édition originale pour le traité de Davanzati, deuxième édition pour l’autre.

4500 euros

Exemplaire exceptionnel, puisqu’il réunit à l’époque ces deux textes importants (voir supra). Rappelons qu’aucun des deux ne connut de traduction française ancienne.

L’originale du second était parue à Venise, en 1757 ou bien à la fin de l’année 1756, sans indication de date, de lieu ni d’éditeur, après avoir connu quelques problèmes avec la censure. Elle est établie sur le manuscrit en français. Stefano Ferrari retrace la genèse de cette entreprise dans un article dans lequel il souligne la qualité du travail du traducteur, Giuseppe Valeriano Vannetti, et son intérêt pour la lutte contre les superstitions.

Une dernière édition parut à Naples, en 1787 (voir infra) ; chacune des trois est nettement plus difficile à trouver que celles du traité de Davanzati. L’originale, en particulier, semble introuvable.

À notre connaissance, le seul autre traité du XVIIIe siècle en italien sur le sujet est la traduction de la dissertation de Calmet (1756 et 1770).

Aucun des deux titres dans le catalogue N°1 de la librairie BMCF. Nous n’avons jamais eu l’occasion de voir un autre exemplaire réunissant ainsi les deux textes.

Stefano Ferrari : Sulle tracce di G. Tartarotti fra Vienna, Rovereto e Venezia : Gerhard Van Swieten, Giuseppe V. Vannetti e la questione della « morte postuma » (1996). Ferrari ne connaît pas l’existence de notre édition ; il décrit celle de 1787 comme la deuxième.

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