La Mode Nouvelle, 1ere année – 1ere Livraison. Paris, 21 rue Louis-Le-Grand, 1856. Un volume in-8 de 528 p. dont la table. 149×239 mm. Demi basane (époque). Réunion des 9 premiers numéros de la nouvelle série (1er janvier au 21 mars). Nous ne disposons pas de la collation des numéros mais nous savons que notre exemplaire devrait comporter a priori trois gravures (dans la première livraison de janvier, de février et mars). Or, il n’y en a aucune et d’autre part, le dernier feuillet de la livraison du 21 janvier est également absent (p. 191-192). Petit accident à un mors.

75 euros

La revue La Mode, fondée en 1829 par Émile de Girardin, connut à cause de sa forte orientation royaliste des interruptions dans sa publication. Elle reparut en 1856 sous le titre La Mode Nouvelle avant de disparaître de nouveau en 1862. Le gérant était J. P. Lucot.

Ce volume contient la nouvelle Gertrude, dans les livraisons des 11 et 21 février, et 1er mars (pages 284-287, 335-341 et 377-389). Le récit est signé Stenio, pseudonyme de Charles de Viel-Castel, né en 1822, auteur de romans et de traductions, neveu du baron Louis de Viel-Castel et du Comte Horace de Viel-Castel. Il s’agit d’une histoire se consacrant au thème du vampire, mentionnée (et analysée longuement) dans la thèse de Manuela Mohr : Le fantastique à la frontière des cultures : formes populaires et élaboration des sciences de la vie psychique dans la littérature fantastique du second empire, soutenue le 1er décembre 2020 (lisible en ligne : voir aux pages 192-196 et 405). Ce texte ne semble pas numérisé sur internet. Cette publication pourrait être la seule.

Notons que dès ses débuts, La Mode accompagna la naissance de la littérature fantastique puisque six contes, dont Les deux Rêves, de Balzac, y parurent entre 1830 et 1831 (Castex, page 416).

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