[JOUBERT, Léo] LE SIÈCLE ; 1855. Numéros des 3, 4, 7, 8, et 9 août. 4 pages chacun. Extraits d’une reliure (petits manques de papier aux charnières). Quelques taches à l’un des journaux, mais bon état. Environ 465×637 mm.

200 euros

Ces numéros contiennent une assez longue histoire de vampire se passant dans un village monténégrin : Le Voukodlak. Léo Joubert, l’auteur, est évoqué dans le livre de V. Yovanovitch consacré à La Guzla pour avoir tenté en 1875 d’expliquer comment Goethe avait su que le livre de Mérimée était une supercherie. On peut probablement en déduire un certain intérêt de sa part pour le vampirisme, et même pour le fantastique en général, compte tenu de l’atmosphère de Marioula, nouvelle moldave, publiée l’année précédente.

Le Voukodlak, dont l’intention rappelle celle de Justine Wynne dans Les Morlaques (1788), semble n’avoir jamais connu de publication en librairie. Elle n’est à notre connaissance commentée nulle part (Yovanovitch ne fait que la citer très rapidement, page 322). Plusieurs autres contemporains français de l’auteur ont situé l’action de leurs récits dans des terres du vampirisme : Nerval, avec la pièce Les Monténégrins, représentée en 1849, Dumas (La Dame pâle, 1849) et F. Levasseur (Le Vakodlak, 1848).

Ces numéros sont difficiles à réunir, comme souvent avec les périodiques.

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