Valmor et Lydia ou voyage autour du monde de deux amans qui se cherchoient. Paris, Pigoreau, Leroux, an VII (1799). 3 tomes en un vol. in-12, demi-maroquin à grain long aubergine, dos lisse orné de roulettes dorées, tranches mouchetées bleu (reliure vers 1820-30). Tome III, mouillures marginales assez discrètes. Infimes frottements. Dos un peu insolé. 2 ff., 193 p., 1 ff. ; 2ff., 188 p., 2 ff. ; 2 ff., 192 p., 1 ff. 168×103 mm. 3 frontispices. Agréable exemplaire ; belles marges.

4300 euros

Contrefaçon d’une partie d’Aline et Valcour à laquelle se réfère la phrase de Sade, souvent citée, que l’on trouve dans une note d’Idée sur les romans : « Il est donc aussi essentiel pour nous, dans ce moment-ci, que pour ceux qui achètent des romans, de prévenir que l’ouvrage qui se vend chez Pigoreau, et Leroux sous le titre de Valmor et Lydia, et chez Cérioux et Moutardier, sous celui d’Alzonde et Koradin, ne sont absolument que la même chose, et tous les deux littéralement pillés phrase pour phrase de l’épisode de Sainville et Léonore, formant à peu près trois volumes de mon roman d’Aline et Valcourt ». (sic)

Très rare : aucun exemplaire dans les catalogues de grandes collections. Vente Arenberg du 12/12/2020 (lot 1513, les trois volumes reliés séparément au XIXe siècle). Absent de Pia, qui décrit un exemplaire d’Alzonde et Koradin. L’exemplaire de Sade, un athée en amour est incomplet d’une gravure. C’est celui de la bibliothèque du château d’Oron, les titres portent la date 1788 (sic) et non pas An VII.

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